L’industrie pharmaceutique est un besoin primaire car elle est vitale à l’humain désireux d’améliorer sans cesse son niveau de vie. Il s’agit d’un secteur en mutation mais qui ne risque pas de péricliter du jour au lendemain. Il est difficile pour des nouveaux acteurs de s’y implanter notamment pour des aspects réglementaires très contrôlés. De plus avec l’évolution technologique, c’est un secteur qui a de beaux jours devant lui. Pour subsister dans ce secteur, il faudra miser sur l’innovation et la recherche & le développement. Découvrez les tendances pharmaceutiques.
Quelles sont les tendances de l’industrie pharmaceutique ?
Actuellement, la croissance du secteur pharmaceutique est dynamique, mais régresse par rapport au début des années 2000, traduisant les mutations socio-économiques auxquelles l’industrie est soumise. Découvrez ci-dessous les grandes tendances pharmaceutiques.
L’e-santé
L’ère du numérique apporte à l’industrie pharmaceutique de nouvelles perspectives à explorer. Prenons l’exemple du Big Data qui permet de mieux analyser les patients et leurs besoins d’une part et de mieux et de proposer ainsi une offre plus ciblée et plus adéquate à la demande. Les nouvelles technologies permettent aux industries pharmaceutiques de développer de meilleurs médicaments et de meilleurs équipements médicaux.
Développement des génériques
Le répertoire des génériques, créé et géré par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans une approche rigoureuse de santé publique fondant la confiance des parties prenantes, est constitué par les groupes génériques représentant le médicament princeps et ses génériques – commercialisés ou non.
En 2016, il représente 5,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires (2,0 milliards pour les princeps et 3,5 milliards pour les génériques), soit 30 % du marché remboursable ce qui est en perpétuelle augmentation. Le développement des génériques est donc le 2ème point de ces tendances pharmaceutiques.
Développement des CDMO
Les grands laboratoires pharmaceutiques étaient jusqu’à présent bien organisés pour la production de « blockbusters », avec des sites de production qui pouvaient être dédiés à un seul produit. Ce modèle a vécu. Les médicaments d’aujourd’hui sont produits en plus petits volumes. Ils requièrent moins de principes actifs (de l’ordre de 10 à 20 t/an au maximum) mais avec des chimies souvent plus complexes. Ceci nécessiterait de transformer les sites mono-produits des grands laboratoires pharmaceutiques en sites multiproduits. Or c’est une faiblesse des laboratoires pharmaceutiques que d’arriver à mettre en place des sites flexibles capables de gérer plusieurs produits en même temps. C’est en revanche tout le savoir-faire des CDMO habituées à gérer simultanément beaucoup de produits, en particulier des petits volumes.
Le gouvernement va se concentrer sur la prévention plutôt que sur le traitement
Ce changement de priorité va permettre à l’industrie pharmaceutique de fournir une gestion des soins complètes. Si elle doit pourtant le faire, il lui faudra reconstruire son image puisque de nombreux professionnels de soins et patients ne croient plus l’industrie capable de fournir de tels services sauf s’ils sont certains qu’elle porte leurs intérêts essentiels au cœur de ses préoccupations.
L’attrait pour les produits de bien-être
L’attrait toujours plus fort des populations de tous âges pour les produits de bien-être ne fait que conforter un peu plus les tendances très favorables observées dans l’univers pharmaceutique. Le bien-être est un virage à prendre pour les laboratoires pharmaceutiques dès à présent et dans les prochaines années.
Soyez accompagnés pour faire face à toutes ces mutations !