La contrefaçon concerne tous les produits. Sans autorisation des Marques elle copie les éléments caractéristiques du produit original. Comme l’emballage, le flacon, mais aussi le contenu ou le parfum. La contrefaçon de parfums et de cosmétiques est un phénomène qui se développe fortement. De plus, la multiplication des sites de vente sur Internet en est une des causes principales. La contrefaçon des produits cosmétiques, qui ne respectent pas le savoir-faire, nuit à la réputation d’excellence des Marques françaises et doit être sévèrement combattue. D’ailleurs, la mauvaise qualité des produits contrefaits constitue aussi un risque pour le consommateur. Pour protéger ce dernier, il convient de se prémunir contre la contrefaçon en mettant en place la sérialisation des produits cosmétiques. Cela permettra aussi de réduire l’atteinte à l’image de marque, la perte de chiffre d’affaire et d’emploi.
LE moyen de prévention à disposition des Marques ?
Les produits cosmétiques et les parfums contrefaits sont parfois très difficiles à reconnaître. Leur grande ressemblance avec l’article d’origine peut facilement tromper l’acheteur. Les Marques elles-mêmes ont parfois besoin d’effectuer un contrôle minutieux pour distinguer la copie de l’original.
Outre les solutions physiques comme les témoins d’effraction sécurisés, les étiquettes sécurisées… Et si le moyen ultime de prévention contre la contrefaçon était une solution digitale : la sérialisation des produits cosmétiques.
Pour les produits pharmaceutiques soumis à prescription, l’apposition d’un identifiant unique sur chaque unité produite est obligatoire depuis le 9 février 2019. Cet identifiant permet une traçabilité de la chaîne de production et d’approvisionnement jusqu’à l’utilisateur final. Celui-ci est scanné au moment de la délivrance du produit au consommateur. Si l’identifiant n’existe pas dans la base interrogée c’est que l’unité n’est pas issue du « circuit officiel ». C’est donc qu’il s’agit d’une contrefaçon.
À partir de cela, le consommateur ne prend pas possession du produit. L’utilisation pourrait avoir de graves conséquences sur sa propre intégrité physique (allergies, infections bactériennes, brûlures…). En effet, venir du « circuit officiel » signifie que le produit a été fabriqué avec une liste de matières approuvées, et non avec des ingrédients douteux voire nocifs. Cela signifie aussi que le produit est réalisé dans des locaux et sur des équipements maîtrisés. L’unité qui lui ait remise aura été contrôlée avant d’être mise dans le circuit de distribution.
Qui pour la sérialisation des produits cosmétiques ?
Comme précisé plus haut, les produits pharmaceutiques soumis à prescription, sont déjà sérialisés. Alors quoi de plus évident que de se tourner vers des sites de production déjà équipés de modules de sérialisation comme un sous-traitant de l’industrie pharmaceutique ?
L’investissement n’est pas à faire. L’expertise est présente. Le lien avec les apporteurs de solutions digitales est établi. Le sous-traitant pharmaceutique saura accompagner les Marques qui souhaitent se pencher sur ce type de solution.