Ça y est, le printemps est enfin arrivé. Si la majorité des gens se sentent revivre avec l’arrivée des beaux jours, certains commencent à subir les désagréments liés à cette saison. En effet, allergie au pollen ou « rhume des foins » concerne plus de 30% de la population. Ce taux ne cesse de s’intensifier au fil des années notamment à cause de la pollution atmosphérique qui favorise la production de pollens par les plantes.
Allergie au pollen : découvrez les solutions à proposer à vos clients
L’allergie au pollen est due à une réaction du système immunitaire qui, au contact des protéines contenues dans le pollen libère de l’histamine, entrainant une inflammation de la conjonctive des yeux et de la muqueuse nasale. Malheureusement, il est impossible de s’isoler de cet ennemi microscopique mais rassurez-vos clients, certaines solutions existent pour profiter du prochain pique-nique au jardin botanique.
Le pollen, qu’est-ce que c’est ?
Au printemps, les plantes commencent à pousser et vont entrer progressivement en phase de reproduction. Le matériel génétique de la plante est retrouvé dans le pollen qui va être dispersé par le vent et les insectes en vue de polliniser d’autres plantes. Il existe 3 principaux types de pollens : les pollens d’arbre, les pollens de graminées et les pollens des herbacées. Attention aux idées reçues, tous les pollens ne provoquent pas de réactions allergiques. Le pollen est allergisant quand il est de petite taille, il est émis en grande quantité ou qu’il possède un fort potentiel allergisant.
L’allergie au pollen, comment se caractérise-t-elle ?
Les symptômes typiques de l’allergie au pollen sont le nez bouché, les éternuements, les yeux qui piquent ou larmoyants. Dans certains cas plus sévères, l’allergie au pollen peut générer d’autres signes tels qu’une urticaire, un eczéma ou un asthme allergique. Si ces symptômes reviennent tous les ans à la même période, c’est sans doute une allergie à un certain type de pollen.
Rassurez-vos clients, des traitements existent
En cas d’allergie, quelques précautions sont à prendre. Avant de se lancer sur les histaminiques ou les corticoïdes, certaines précautions peuvent limiter le contact avec le pollen. Il est évidemment recommandé d’éviter les balades en forêt, les pique-niques au parc du coin et le jardinage surtout en cas de pic de pollinisation. En voiture, roulez vitres fermées. Aérer la maison tôt le matin et ne pas faire sécher le linge à l’extérieur. Dernière chose, se rincer les cheveux avant d’aller se coucher. Et oui, le pollen positionné sur les cheveux pendant la journée va se retrouver sur l’oreiller et va donc être inhalé toute la nuit par la personne allergique.
Si ces précautions sont insuffisantes, recommandez leur un spray nasal qui peut être utilisé en prévention ou en traitement. Pour le nez bouché, sec ou allergique, optez pour un spray à base d’eau de mer hypertonique enrichie en extrait(s) de plante ou autres éléments naturels minimisant les risques d’allergie. Les sprays nasaux décongestionnants à base de plante(s) ou d’huiles essentielles favorisent la décongestion et purifient le nez en éliminant le mucus tout en évitant le dessèchement de la muqueuse.
Pour traiter les yeux rougis, irrités et larmoyants, partez sur un collyre qui va agir de façon ciblée et entraine peu de risque d’effet indésirable.
Si même avec l’utilisation de ces sprays, le nez reste bouché et les yeux continuent de piquer, orientez-les vers les médicaments antiallergiques autrement appelés antihistaminiques. Les antihistaminiques bloquent la réaction allergique en occupant le site des récepteurs de l’histamine dans le corps, l’histamine ne pouvant donc pas déployer son effet. Les corticostéroïdes sont des hormones endogènes; prises comme médicament, elles inhibent la production des substances messagères pro-inflammatoires dans les cellules
La désensibilisation en dernier recours
Ça ne va toujours pas mieux et votre client est à bout de nerf !!! Si malgré toutes ces précautions son état ne s’est pas amélioré, il vous reste une dernière recommandation, la désensibilisation. L’administration de petites doses d’allergènes en gouttes modifient peu à peu le système immunitaire qui va se mettre à fabriquer des anticorps antiallergiques qui lui permet de mieux tolérer les pollens. C’est un traitement efficace mais assez contraignant et relativement onéreux.
Nous savons que le printemps peut être une période difficile pour les personnes victimes d’allergie. Des solutions existent pour soutenir votre client dans cette lutte acharnée contre ces prédateurs microscopiques. En espérant que celles-ci se révèlent efficaces et qu’il ne soit pas en train d’attendre impatiemment le retour de l’hiver.